Je suis responsable de 50% de la relation ainsi que de la façon dont je reçois ce qui vient de l’autre. L’outil de l’écharpe relationnelle représente bien cela pour se relier et être à son bout de la relation. D’autres outils sont proposés comme le bâton de parole qui permet de dire ce qu’on a à dire et d’être entendu sans être interrompu et en allant à l’essentiel. La visualisation externe permet de montrer ce dont je parle grâce à des objets ou dessins par exemple. La confirmation permet de proposer des relations de confrontation en confirmant à l’autre qu’on a bien entendu son point de vue, en affirmant le nôtre (ce qui est différent de l’opposition du « Je ne suis pas d’accord »), puis en faisant un choix personnel à l’issue de cela. L’actualisation permet de remettre dans le contexte. Et les actes symboliques pour mettre en mots, matérialiser, conscientiser, prendre soin de ses besoins, ses émotions, ses mots, créer une boîte à désirs. Pour restituer une violence morale/verbale/physique qui a été néfaste pour moi, achever une situation, renoncer à une auto-injonction. Ou bien utiliser la poubelle relationnelle pour y mettre tout ce qui a pu nous déranger dans la journée et éviter que cela reste en nous car on dit bien que « tout ce qui ne s’exprime pas, s’imprime. » On peut aussi y mettre une gêne, un inconfort occasionnel, comme par exemple une fatigue pour s’en différencier car je ressens de la fatigue mais je ne suis pas la fatigue. Ceci dit, si ça réveille une blessure, ça demandera une libération plus profonde.